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Christian Martin: le romancier, le nouvelliste, le réalisateur, le lecteur
5 janvier 2017

Le P.C. Show avec Paul Courtemèche 11: Le Libraire - script

À titre de cadeau pour la nouvelle année, vous trouverez ci-dessous le scénario du 11e épisode du P.C. Show avec Paul Courtemèche. Ça vous donnera, à tout le moins, une idée des difficultés rencontrées par les interprètes pour rendre le texte. :) Vous pouvez écouter le résultat final (la version audio) en même temps à:

http://lavenirshorts.canalblog.com/archives/2012/11/22/25643484.html

Amusez-vous bien!

Christian Martin

 

***

 

Le P.C. Show avec Paul Courtemèche

11: Le libraire

 

Source: Externe

001-Annonceur:

Les Éditions de L’À Venir Présentent: Le P.C. Show avec Paul Courtemèche.

 

MUS. INTRO

LIBRAIRIE. UNE RADIO JOUE FAIBLEMENT EN FOND MUSICAL (PASSER KAAEL ET NPO). LA PORTE DE LA LIBRAIRIE OUVRE ACCOMPAGNÉE D’UN SON DE CLOCHETTE.

 

002-Témoin (s’exclamant) :

Ah! Mon très cher monsieur! Enfin, je vous trouve! Je vous cherchais partout!

 

003-Paul :

Êtes-vous passé par mon appartement?

 

004-Témoin :

Mais bien sûr! Bien sûr!

 

005-Paul :

Et?

 

006-Témoin :

Vous n’y étiez pas, malheureusement. J’en fus fort déconfit et un tantinet inquiet.

 

007-Paul :

Et pourquoi ça?

 

008-Témoin :

Ne vous trouvant pas, j’ai cru que vous aviez glissé sur la savonnette. Je vous imaginais gisant dans votre sang, en costume d’Adam, la tête contre la baignoire, les pieds dans la toilette. J’étais hors de moi. Si bien que j’étais à deux doigts d’enfoncer votre porte quand monsieur votre distingué et âgé voisin est sorti vivement de chez lui pour m’informer en termes très colorés que vous débutiez ce matin un nouvel emploi. Je me suis aussitôt précipité pour me rassurer sur l’état de votre santé... Euh... Vous allez bien?

 

009-Paul :

Très bien merci. Et vous?

 

010-Témoin :

Ça va mieux... maintenant que je vous ai vu.

 

011-Paul :

Tant mieux, tant mieux.

 

012-Témoin :

Et, vous aimez?

 

013-Paul :

Quoi donc?

 

014-Témoin :

Cet emploi de libraire?

 

015-Paul :

Je ne sais pas encore, vous êtes mon tout premier client. Ça dépendra un peu de ce que vous me répondrez.

 

016-Témoin (surpris) :

À quoi?

 

017-Paul :

À : « Comment puis-je vous aider? »

 

018-Témoin :

Euh...

 

019-Paul :

Puis-je vous intéresser à notre fascinant rayon de Bibles? Suivez-moi.

 

PAUL S’ÉLOIGNE VERS LE RAYON DES BIBLES, SUIVI DU TÉMOIN.

 

020-Témoin :

J’en ai déjà une, vous savez.

 

021-Paul :

On n’a jamais assez de Bibles.

 

ILS ARRIVENT.

 

022-Paul :

Notez le choix! Format poche, grand format, format album, couverture souple, couverture cartonnée, rigide, 3D, « plain », illustrée, gaufrée, gravée, avec ou sans dorure, avec ou sans illustrations intérieures. Cette immense, là, sur le chariot élévateur, est une édition avec police élargie pour les gens qui ont des difficultés à distinguer les caractères d’une édition standard. Personnellement, je vous recommande plutôt celle-ci : une superbe édition St. James, traduit du Russe par un Slovaque grec d’origine romaine. Vous me croirez si vous voulez, mais le texte original date d’environ 300 ans avant Jésus-Christ.

 

023-Témoin :

Étonnant! Et elle contient l’Ancien ET le Nouveau Testaments?

 

024-Paul :

Évidemment! Sinon, ce ne serait pas une Bible, n’est-ce pas?

 

025-Témoin :

Oui, en effet!

 

026-Paul :

Vous en prendrez combien?

 

027-Témoin :

Euh...

 

028-Paul :

Deux? Fort bien! Suivez-moi à la caisse.

 

ILS SE DIRIGENT TOUS DEUX VERS LA CAISSE.

 

029-Témoin :

Mais...

 

030-Paul :

Ça vous fera donc...

 

PAUL ENTRE LES ACHATS DANS LA CAISSE. LE TIROIR OUVRE...

 

031-Paul :

325 et 49. Comptant, chèque ou débit?

 

032-Témoin (d’une toute petite voix) :

Débit... je suppose.

 

PAUL PASSE LA CARTE DANS LE LECTEUR. IL PLACE LES BIBLES DANS UN SAC.

 

033-Paul :

Et voilà, mon cher Témoin! C’est tout à vous.

 

034-Témoin (hésitant) :

Merci?

 

035-Paul :

Je crois que je vais aimer ça, finalement.

 

036-Témoin (dépité) :

Pardon?

 

037-Paul :

Ce boulot de libraire, je crois que je vais aimer ça, finalement.

 

038-Témoin (découragé) :

Oh, miséricorde!

 

LE TÉMOIN SORT.

« ILLUSION ».

 

039-Annonceur (radio) :

C’était Kaael qui interprétait « Illusion » de Christian Martin.

 

PORTE. CLOCHETTE. MUSIQUE EN SOURDINE.

 

040-Paul :

Bonjour, Pépère.

 

041-Pépère :

Salut, mon jeune. Chus v’nu vouèr comment ça alla dans ta nouvelle job.

 

042-Paul :

Pas pire pantoute.

 

043-Pépère :

Ah ben tant mieux! J’voulas t’dire, y a l’gars avec son drôle de ti cass kié pâssé par che vous, à matin d’bonne heure. Y voula t’vouèr, ch’cré ben. Y vargeait dans ta porte comme un damné jusqu’à ce que j’sorte y dire k’t’étas pas là.  J’pense ki y manque des bolts dans tête à c’lui-là. Y a fallu k’j’y dise où t’étas pour le calmer. J’espère ktu m’en veux pas trop.

 

044-Paul :

Pas une seconde, Pépère. En fait, je devrais vous remercier. Il m’a acheter pour plus de 300$.

 

045-Pépère :

Eh bôzwell!

 

046-Paul :

Comme vous dites!

 

047-Pépère :

Kessé kia acheté?

 

048-Paul :

Deux Bibles.

 

049-Pépère :

Ayoye! Sont chères tes Bibles, mon jeune!

 

050-Paul (haussant les épaules) :

Eh! Ce n’est pas moi qui fixe les prix, vous savez.

 

051-Pépère :

Ché ben.

 

052-Paul :

Est-ce que je peux vous intéresser à quelque chose?

 

053-Pépère (grognon) :

Pas à c’prix-là, en tout cas!

 

054-Paul :

On a de tout à tout prix, vous savez. Suivez-moi, je vais vous montrer quelque chose.

 

ILS SE DIRIGENT TOUS DEUX VERS UN RAYON.

 

055-Paul :

Regardez-moi ces superbes ouvrages sur la deuxième Guère mondiale.

 

056-Pépère :

Ah! Pour êt’ beaux, y sont ben beaux. Mais sont combien?

 

PAUL OUVRE UN VOLUME.

 

057-Paul :

Vous avez vu? Papier glacé. Et les photos! Vous avez vu les photos?

 

058-Pépère :

Ben oui, cé dé ben beaux portras. Mais comment ça coûte?

 

059-Paul :

Il y a même une section sur l’armée canadienne.

 

060-Pépère :

Ah ouin? Yoù ça?

 

061-Paul :

Ici.

 

PAUL TOURNE QUELQUES PAGES.

 

062-Paul :

Vous avez vu? On a même consacré trois pages au 22e régiment.

 

063-Pépère (incrédule) :

Non! Tu m’tires la patte, là!

 

064-Paul :

Pas du tout, regardez!

 

065-Pépère :

Ben cé ben vrai! (puis, tout excité) : Oh! Bôzwell! Mon jeune! Le gars, là, su l’portra, cé Ti-Phonse Bégin! Ti-Phonse Bégin, bôzwell de bôzwell! C’ta mon meilleur chum, ça, dans l’armée! (Puis, triste) : Oh, bôzwell! Pauv’ Ti-Phonse! Y en é pas arvenu!

 

066-Paul :

Je suis désolé, Pépère.

 

067-Pépère (triste) :

Kessé tu veux. Cé ça la guerre...

 

068-Paul :

Laissez-moi vous montrer autre chose...

 

069-Pépère (qui proteste) :

Ben pas pantoute! Kessé tu fas là, mon jeune! M’as l’prendre ton livre, cé sûr! 

 

070-Paul :

Malheureusement, il n’est pas donné...

 

071-Pépère :

Veux pas l’savouère! (puis, songeur) : Ti-Phonse Bégin... J’ai jamas eu d’portras de lui, yé mort trop vite... (puis, décidé) : Envoèye, emmène-toé, mon jeune. J’veux montrer Ti-Phonse Bégin à Mémère. A va être contente de l’connaître.

 

ILS SE DIRIGENT VERS LA CAISSE. PAUL ENTRE LA SOMME.

 

072-Paul :

Débit ou comptant?

 

073-Pépère (impatient) :

Cash, cash, cash! Toujours cash, mon jeune! Toujours cash!

 

074-Paul (tentant de le calmer) :

C’est beau, Pépère, c’est beau. Ça va faire : 68,98.

 

075-Pépère (impatient) :

Keins! Toute é là!

 

IL REMET L’ARGENT. ET S’ÉLOIGNE VIVEMENT.

 

076-Paul :

Merci, Pépère. Bonne journée, là!

 

OUVRE LA PORTE. CLOCHETTE.

 

077-Pépère (impatient) :

Ouin, ouin, cé ça. Salut, là, mon jeune!

 

PORTE FERME. PORTE OUVRE. CLOCHETTE.

 

078-Mme Coudon (étonnée) :

M. Courtemèche! Quelle surprise de vous trouver ici, derrière ce comptoir! Je déambulais allègrement vers la salle paroissiale pour un comité bénévole et charitable quand je vous ai aperçu par la vitrine. Bien que je sois quelque peu pressée, je me suis dit : « Allons lui dire bonjour et nous informer subtilement de ce qu’il fait là. » Alors, que faites-vous là?

 

079-Paul :

Je boulotte.

 

080-Mme Coudon :

Pardon?

 

081-Paul :

J’ai commencé ce matin ce nouvel emploi.

 

082-Mme Coudon :

Vous voulez dire...

 

083-Paul :

Yep! Libraire.

 

084-Mme Coudon :

Oh, mon doux! Et qu’advient-il de votre carrière de chanteur? De votre voix? De votre talent opératique?

 

085-Paul (dramatique) :

Au dépotoir des rêves brisés.

 

086-Mme Coudon (le prenant en pitié) :

Oh, M. Courtemèche! Comme c’est triste!

 

087-Paul :

N’est-ce pas? (puis très business) : Puis-je vous intéresser à un de nos ouvrages? Nous avons de tout pour tous. Venez que je vous montre...

 

PAUL ENTRAÎNE  MME COUDON ENTRE LES RAYONS.

 

088-Mme Coudon :

C’est que...

 

ILS S’ARRÊTENT.

 

089-Paul :

La culture. Il n’y a rien de telle que la culture. Vous avez vu notre rayon sur les Arts? Théâtre, chant, sculpture...

 

090-Mme Coudon :

On m’attend...

 

PAUL ENTRAÎNE MME COUDON.

 

091-Paul :

Nous avons également une très abondante section sur la croissance personnelle.

 

ILS S’ARRÊTENT.

 

092-Paul :

Voyez tous ces titres inspirants : « Comment se faire des amis », « Comment se faire des ennemis », « Vos plus grands ennemis sont vos meilleurs amis »... Et regardez un peu celui-ci : « Comment influencer les gens pour qu’ils vous donnent tout ce que vous voulez quand vous le voulez et comment les remerciez sans vraiment le ressentir au niveau du porte-monnaie », ça ne vous serait pas utile pour vos levées de fonds, ça?

 

093-Mme Coudon :

Je ne dis pas non. Et celui-là?

 

094-Paul :

Lequel?

 

095-Mme Coudon :

Celui-là, juste à côté...

 

096-Paul :

« Notre plus grande richesse est le don de soi »? 

 

097-Mme Coudon :

Oui. Comme c’est beau! Et comme c’est vrai! Justement, j’amasse présentement des fonds pour une cause des plus importantes : la société du cancer de l’hôpital pour enfants. Maintenant que vous travailler et que vous gagnez un salaire respectable, vous donnerez bien quelque chose, M. Courtemèche?

 

098-Paul :

C’est que...

 

099-Mme Coudon :

Comment pouvez-vous dire non à l’hôpital pour enfants?

 

100-Paul :

Vous avez raison, Mme Coudon. Je ne peux pas. Combien vous faut-il?

 

101-Mme Coudon :

Oh! Le montant du don est tout à fait à la discrétion du donneur! 

 

102-Paul (fouillant dans son porte-feuilles) :

Un gros 20, ça vous irait?

 

103-Mme Coudon :

Sans doute, si je voulais acheter un tricycle à une fourmis unijambiste, mais...

 

104-Paul :

50, alors?

 

105-Mme Coudon :

Il s’agit de la société du cancer, tout de même!

 

106-Paul :

75?

 

107-Mme Coudon :

De l’hôpital pour enfants, POUR ENFANTS, M. Courtemèche.

 

108-Paul (d’une toute petite voix) :

100?

 

109-Mme Coudon (s’emparant rapidement des billets) :

Ça ira très bien. Merci beaucoup.

 

ELLE S’ÉLOIGNE À PAS RAPIDES.

 

110-Paul (hélant) :

Hé! Et vos deux livres?

 

ELLE S’ARRÊTE, SE TOURNE VERS LUI.

 

111-Mme Coudon (triomphante) :

Croyez-vous vraiment que j’aie besoin de ces ouvrages, M. Courtemèche?

 

112-Paul :

Euh...

 

113-Mme Coudon (légèrement) :

Toudelou! (sur le ton de au revoir!)

 

ELLE SORT. OUVRIR PORTE. CLOCHETTE.

 

114-Paul (pour lui-même) :

Nom de Zeus! Je me suis fait avoir comme un bleu! Comment s’esquiver avec une cause telle que la société du cancer de l’hôpital pour enfants? Impossible de prétexter être faucher non plus, avec cette nouvelle job! Rat mort de rat mort! Et cette vieille grippe-sous est partie sans rien acheter, en plus! Je commence à me demander si c’est une bonne affaire, ce nouveau boulot...

 

PORTE OUVRE. CLOCHETTE.

 

115-Annonceur :

Salut mon Paulot! Comment vas-tu? Moi, j’ai une pêche d’enfer! Et ce nouveau boulot, comment ça se passe?

 

116-Paul :

So, so...

 

117-Annonceur :

Ah! Que veux-tu, à chacun son talent. Tout le monde ne peut pas être vendeur. Moi, ça me connaît, c’est mon métier. J’y suis trempé depuis des années. Ça ne s’improvise pas...

 

118-Paul :

Ça avait pourtant bien commencé...

 

119-Annonceur (étonné) :

Ah, oui?

 

120-Paul :

Sûr! Deux bonnes ventes, en début de matinée.

 

121-Annonceur :

Ah, là! Tu m’étonnes!

 

122-Paul :

C’est après que ça s’est gâté...

 

123-Annonceur (réjouis) :

Ah! Ça ma rassure!

 

124-Paul (outré) :

Comment ça « Ça te rassure! » ? 

 

125-Annonceur (s’empressant d’ajouter) :

Je veux dire (puis d’une mine triste) : dommage. Vraiment dommage.

 

126-Paul (grognon) :

Ça m’a même coûté 100 piasses de ma poche.

 

127-Annonceur (étonné) :

Comment! (puis hilare) : Ha, ha, ha... (puis tentant de reprendre son sérieux) : Que s’est-il passé? (puis compatissant) : Tu es tombé sur un meilleur vendeur que toi?

 

128-Paul (grognon) :

Ça doit être ça...

 

129-Annonceur (faussement révolté) :

Qui était-ce, cet escroc?

 

130-Paul (grognon) :

Mme Coudon!

 

131-Annoncer (qui éclate de rire, puis) :

Ah! Cette chère Artémise! Je savais bien qu’elle avait du talent!

 

132-Paul (grognon) :

Du talent, du talent... En attendant, je suis plus pauvre de 100 dollars!

 

133-Annonceur (encourageant) :

Tu t’en remettras! Surtout maintenant que tu as un boulot régulier.

 

134-Paul (grognon) :

Si un boulot régulier est pour m’apporter ce genre de contrariétés, je vais songer à démissionner.

 

135-Annonceur (rigolant) :

Bienvenue dans notre société!

 

136-Paul :

Mouais... En attendant, je peux t’intéresser à quelque chose?

 

137-Annonceur :

Non, pas vraiment! J’étais seulement venu voir comment tu te débrouillais dans  ton nouveau boulot. Et, à ce que je vois, après un passage inquiétant en début de journée, tout est redevenu normal. Parfaitement normal. (Et il éclate de rire).

 

IL SORT. OURVIR PORTE. CLOCHETTE.

« CLAIR ».

 

138-Annonceur (radio) :

C’était « Clair », tiré de la symphonie familiale de Christian Martin et interprété par le NewPort Orchestra.

 

MUSIQUE EN SOURDINE. PORTE OUVRE. CLOCHETTE.

 

139-Mac :

Salut, mon vieille! Comment séksékséksa va? T’aimes ton nouvel job?

 

140-Paul :

Plus ou moins...

 

141-Mac :

Té déjà écoeuré avec elle?

 

142-Paul :

Plus ou moins...

 

143-Mac :

Cé koi ta trouble?

 

144-Paul :

C’est le genre de boulot qui est plaisant quand tu vends et pas mal moins drôle quand tu te fais vendre.

 

145-Mac :

Well, cé d’même dans toute, mon vieille! Y a dé bouttes fun et des bouttes pas fun. Accroche-toé!

 

146-Paul (déprimé) :

Kessa donne?...

 

147-Mac :

Come on, mon vieille! Laisse-toé pas tombé de même! Essaye avec moé.

 

148-Paul (déprimé) :

Ça ne sert à rien, je te dis. J’suis pourri comme vendeur...

 

149-Mac :

Ah! Come on! Sale moé un chose!

 

150-Paul :

Quoi, par exemple?

 

151-Mac :

N’importe quoi!

 

152-Paul (déprimé) :

Bon, OK! Si tu y tiens... Suis-moi!

 

ILS MARCHENT LENTEMENT, LOURDEMENT ENTRE LES RAYONS. ILS S’ARRÊTENT.

 

153-Paul (déprimé) :

Nous avons ici d’excellents cours de français. Inclus : CD enregistré par un prof d’éducation physique de l’école de réforme.

 

154-Mac (pas content) :

What do you mean, dé cours de la frança?! Ma frança é parfaite de même, mon vieille!

 

IL S’ÉLOIGNE FURIEUX. S’ARRÊTE BRUSQUEMENT. SE RETOURNE VERS PAUL.

 

155-Mac (furieux) :

You know what? You’re right! Té pourris comme une salesman! (puis, en s’éloignant) : Stupid blockhead! Ungrateful...

 

PORTE OUVRE. CLOCHETTE.

 

156-Paul :

Ouinininin!

 

MUS. EXTRO

 

129-Annonceur:

Les Éditions de L’À Venir vous ont présenté le P.C. Show avec Paul Courtemèche. Vos interprètes: Carole Bassani dans le rôle de Mme Coudon, Gabriel Jean dans les rôles de Mac, de pépère et de l’Annonceur; et Christian Martin dans les rôles de Paul Courtemèche et du témoin.

Le texte et les personnages appartiennent à l’auteur et sont protégés par copyright. Cet enregistrement est diffusé sous licence Creative Commons Attribution-NonCommercial-NoDerivatives et est une production 2012 des Éditions de L’À Venir.

Pour tout connaître de nos prodcutions, visitez laveniraudio.canalblog.com.

Merci de votre attention. À bientôt.

 

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